Filmer et mettre en ligne des actes sexuels
Un couple de personnes de plus de 60 ans se filme lors de ses ébats sexuels et publie les vidéos sur des sites pornographiques sécurisés.
Où est la limite ?
Si les deux partenaires apprécient la pratique et s’entendent sur ce qui peut être fait avec ces vidéos, cette action ne peut qu’égayer leur vie sexuelle.
Drapeau VERT
Les deux partenaires le font de leur plein gré et n’exercent aucune pression l’un·e sur l’autre. Des accords clairs sont conclus et les images ne sont visionnées et stockées que dans un environnement protégé.
Pourquoi ?
Critères de base du système des drapeaux
Nous évaluons le comportement du couple.
- Consentement – Les deux partenaires y consentent.
- Plein gré – Les partenaires ont le choix, il ne s’agit pas d’une obligation.
- Égalité – Il n’y a pas de différence de pouvoir.
- Niveau de compétence/fonctionnement – Il s’agit d’une pratique qui peut pimenter la vie sexuelle.
- Adapté au contexte – Pour ce couple, cela fait partie de leur expérience de la sexualité.
- Impact – Il n’y a pas d’impact négatif tant que les images restent dans cet environnement protégé.
Que dit la loi ?
La loi belge sur les délits sexuels accorde une place centrale au consentement. Dans cette situation, les deux partenaires consentent à ce que leur activité sexuelle soit filmée et mise en ligne. Il n’y a donc pas de transgression ou de violence sexuelle en ligne.
Que faire ?
Dans cet exemple, il n’y a pas de comportements sexuel transgressif ni de violence en ligne. Il n’est donc pas nécessaire d’intervenir. Cependant, il est importent de toujours conclure des arrangements conclus. En effet, le consentement peut toujours être retiré. Si l’un·e des partenaires ne veut plus que les images soient en ligne (et retire donc son consentement), respectez-le·la et mettez les images hors ligne.