Dick pic
Un homme envoie une photo de son pénis à une femme qu’il ne connaît pas, de manière non sollicitée et sans message préalable.
Où est la limite ?
L’envoi d’une photo de vos propres parties génitales n’est acceptable que s’il s’agit d’une demande explicite et si le respect de la vie privée est garanti. L’envoi non sollicité de photos, par exemple, de « dick pic », peut être intimidant pour le destinataire. Surtout si la personne qui envoie la photo est un·e inconnu·.
Drapeau ROUGE
La femme n’a pas demandé ces images et y est involontairement confrontée. Les images intimes ne devraient être partagées avec d’autres que si c’est souhaité par la personne sur l’image et par la personne qui la reçoit.
Pourquoi ?
Critères de base du système des drapeaux
Nous évaluons le comportement de l’homme
- Consentement – L’homme n’a pas demandé le consentement de la femme, et celle-ci n’a donné aucun signal qu’elle l’aurait donné.
- Plein gré – L’homme agit de son plein gré, mais la femme est involontairement confrontée à ces images.
- Égalité – Les personnes concernées sont égales.
- Niveau de compétence/fonctionnement – L’homme devrait savoir qu’il n’est pas acceptable d’envoyer des photos non sollicitées.
- Adapté au contexte – Même sur les réseaux sociaux,le consentement est essentiel et on n’envoie pas une photo de pénis à quelqu’un sans l’avoir demandé.
- Impact – L’envoi d’une photo non désirée peut avoir des conséquences négatives tant pour le destinataire que pour l’expéditeur. La femme peut se sentir intimidée par l’envoi soudain d’une «dick pic » de la part d’un inconnu. L’expéditeur peut faire l’objet de poursuites pénales.
Que dit la loi ?
La loi interdit de forcer les autres à voir les parties génitales ou les actes sexuels d’une personne dans un contexte public (exhibitionisme). L’article 442bis du Code pénal (harcèlement) s’applique également à cette situation.
La personne concernée peut également s’appuyer sur l’article 145, §3bis de la loi du 13 juin 2005 relative aux communications électroniques, qui interdit notamment le harcèlement des correspedont·e·s de cette manière.