Partage de photos volées
Une femme reçoit une photo intime volée d’un rappeur célèbre. Elle la partage à tout son réseau.
Où est la limite ? Pourquoi ? Que faire ?Où est la limite ?
La photo a été volée et transmise à un très grand nombre de personnes. Non seulement la personne qui vole et transmet la photo est responsable, mais aussi celles et ceux qui diffusent des images intimes.
Drapeau ROUGE
La photo intime a été diffusée à un grand nombre de personnes sans le consentement du rappeur. Ce que ces personnes en ont fait à leur tour n’est pas clair et est imprévisible. Tout cela peut avoir un impact important sur le rappeur, tant sur le plan privé que professionel. Par exemple, il peut éprouver une grand anxiété parce qu’il n’a aucun contrôle sur ce qu’il advient de cette photo.
Pourquoi ?
Critères de base du système des drapeaux
Nous évaluons le comportement de la femme.
- Consentement – La photo a été volée puis partagée et diffusée sans le consentement du rappeur.
- Plein gré -La photo intime a été volée et diffusée sans le consentement du rappeur.
- Egalité – Il s’agit d’un groupe contre un individu. Il existe également des différences de pouvoir car la photo est diffusée par un grand groupe d’inconnu·es, peut-être même des fans.
- Niveau de compétence/fonctionnement – La femme doit savoir qu’il n’est pas acceptable de transmettre des images intimes d’autres personnes sans leur permission.
- Adapté au contexte – Il n’y aucun respect pour la vie privée ou l’intégrité sexuelle du rappeur.
- Impact – Le partage d’images intimes sans consentement est punissable. Cela a un impact majeur sur le rappeur, semblable à l’impact des formes physiques de violences sexuelles. Les personnes qui subissent cela épreuvent des sentiments de honte et de culpabilité et n’osent donc souvent pas porter plainte à la police. En plus, comme la femme partage les images avec l’ensemble de son réseau, il y a un risque que la photo soit partagée encore plus largement, rendant plus difficile sa suppression complète.
Que dit la loi ?
La loi interdit de diffuser des contenus à caractère sexuel d’une autre personne sans que celle-ci soit au courant de cela et sans son consentement explicite. En Belgique, l’article 417/9 (diffusion non-consentie de contenus à caractère sexuel) du code pénal est applicable.